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Mont Thabor, 6 aout 2014 – Galilée, Israël ©Corentin LAURENT

Là où il y a un conflit, il y a d’abord et avant tout des Hommes. Et ces Hommes, nous ne les voyons jamais dans nos médias traditionnels. Pourtant, la vie continue même si les territoires sont disputés. Le boulanger se lève pour faire son pain et le marchand continue d’aller au marché malgré les tensions. En temps de guerre, chacun doit continuer à nourrir sa famille, à vivre ou à survivre.

Je ne suis pas spécialiste du Moyen-Orient, de l’Arménie, du Kosovo ou de l’Ethiopie, je ne connaissais rien de ces pays avant de partir là-bas. Educateur spécialisé de formation, j’ai eu l’occasion de vivre 18 mois (septembre 2013 – janvier 2015) à Jérusalem en tant que volontaire de solidarité internationale avec la DCC (www.ladcc.org). Je travaillais avec des personnes handicapées israéliennes, palestiniennes, juives, musulmanes et chrétiennes sans distinction. Petit à petit, j’ai eu l’occasion de découvrir, d’essayer de comprendre la complexité de la réalité locale. Les photos me servaient à tenter d’expliquer ce que je vivais à mes proches. Montrer qu’une ville, qu’un pays n’est pas seulement beau par ses bâtiments mais surtout par les gens qui le peuplent. Je me suis alors découvert une passion pour la photographie et je suis parti découvrir d’autres pays en situation de conflit ou de passé proche de guerre.

Tant au niveau politique que religieux, j’ai mes opinions mais celles-ci importent peu et je ne veux pas qu’elles aient une incidence sur ce que vous lirez.

Mon intention n’est pas de convaincre sur ce qui est bien ou mal, je souhaite juste informer et susciter l’envie de s’intéresser à ces pays que l’on connaît peu chez nous. Je n’ai ni la légitimité, ni les connaissances nécessaires pour accabler qui que ce soit et je ne vois d’ailleurs pas d’intérêt a rajouter de l’huile sur un brasier déjà suffisamment alimenté.

J’utilise presque exclusivement le noir et blanc pour plusieurs raisons. Cela me permet de rappeler la notion de dualité (bien/mal, yin yang,…), de souligner le rapport au temps ; parfois, on pourrait penser que certaines photos sont d’un autre siècle. Je trouve également que les traits, les expressions du visage et les lumières sont mises en valeur par le noir et blanc. La dernière raison qui entre en compte est que je suis légèrement daltonien et cela peut se voir dans mes images.

Corentin LAURENT

« Je vous souhaite des rêves à n’en plus finir et l’envie furieuse d’en réaliser quelques uns. Je vous souhaite d’aimer ce qu’il faut aimer et d’oublier ce qu’il faut oublier. Je vous souhaite des passions, je vous souhaite des silences. Je vous souhaite des chants d’oiseaux au réveil et des rires d’enfants. Je vous souhaite de respecter les différences des autres, parce que le mérite et la valeur de chacun sont souvent à découvrir. Je vous souhaite de résister à l’enlisement, à l’indifférence et aux vertus négatives de notre époque. Je vous souhaite enfin de ne jamais renoncer à la recherche, à l’aventure, à la vie, à l’amour, car la vie est une magnifique aventure et nul de raisonnable ne doit y renoncer sans livrer une rude bataille. Je vous souhaite surtout d’être vous, fier de l’être et heureux, car le bonheur est notre destin véritable. »

Jacques Brel, Vœux du 1er janvier 1968 diffusés sur Europe 1

Ethiopie, 18 avril 2018 – Awra Amba, région Amhara ©Corentin LAURENT

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